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Gaston Ruan (note 1) |
Gaston Ruan est né le 16 avril 1889 à Paris (15ème).
Il habite au 30 quai d'Alfortville à Alfortville (Seine / Val de Marne) au
moment de son arrestation.
Il
est le fils de Marie, Célina Patu, 27 ans et d'Armand Ruan, 27 ans, employé
municipal son époux. Ils habitent au 11 rue Pérignon (Paris 15ème).
Le
21 mars 1914 à Maisons-Alfort, Gaston Ruan épouse Marie-Louise Dufouilloux (2)
métallurgiste. Le couple aura deux enfants.
Gaston
Ruan est ajusteur-outilleur.
En
1925, membre du Parti communiste, Gaston Ruan est candidat (non élu) le 3 mai sur
la liste du Bloc Ouvrier et Paysan aux élections municipales à Maisons-Alfort,
où il réside alors.
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Le 30 quai d'Alfortville |
Il
vient habiter Alfortville où il est élu au second tour le 12 mai 1929 sur la
liste du Parti communiste dirigée par Marcel Capron.
Il
est embauché le 1er juillet 1932 comme enquêteur à la Ville d'Ivry (selon
sa fiche de police du commissariat d'Ivry. Selon son fils cette embauche a
seulement lieu le 3 juillet 1935, à titre temporaire, et il ne sera titularisé que
le 30 mars 1937. Et pour le Maitron, il est embauché le 1er avril
1938)…
Le
5 mai 1935, il est réélu sur la liste de Marcel Capron.
La
mise à jour de sa fiche de police le 12 mai 1941 par le commissariat d'Ivry
(lire dans le blog : Le
rôle de la police française (Rouen, Ivry et Vitry, BS1) permet de connaître
son parcours militant, syndical et politique. "Militant actif inconnu aux SJ (Services de recherche judiciaire) a été membre du Syndicat Unitaire des
employés et ouvriers des Communes de la Seine et du rayon d'Alfortville de la
région Paris Est du PC. Elu Conseiller Municipal d'Alfortville en 1929 et réélu
en 1932 ".
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2 croix soulignées de rouge |
Suivent les 2 croix soulignées d’un trait rouge signifiant
: "militants notoires et dangereux
s'étant faits remarquer particulièrement".
Gaston
Ruan est déchu de son mandat le 1er mars 1940 "pour
n'avoir pas rompu tout lien de solidarité avec les activités interdites par la loi".
Selon
un avis de « recherche » publié dans le "Patriote Résistant"
n° 220 de 1987, Gaston Ruan a été arrêté dès 1939, "par la police de
Daladier", et libéré "à la débâcle". Cette «libération»
n’a pu intervenir que s’il était écroué à Fresnes (quelques libérations y ont
eu lieu après l’arrivée des Allemands à Paris) ou au cours de l’« Exode
des prisons » (3).
Il
renoue alors contact avec ses camarades du Parti clandestin. Le 25 juillet
1940, Gaston Ruan est l'un des organisateurs avec Henri
Hannhart et Gilbert Lasséchère, ex-conseillers
municipaux, d'une manifestation d'opposition à la "Délégation
spéciale" mise en place à Alfortville en octobre 1939 par le gouvernement
Daladier : il est arrêté le soir même à 19 heures par les agents du
commissariat de Charenton.
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PV du 7 octobre 1940 |
Neuf
"meneurs", ex élus communistes des villes de Maisons-Alfort et
d'Alfortville sont arrêtés par la police pour "attroupement de rue et manifestation non approuvé par les autorités
allemandes" (il s'agit d'Henri Hannhart, Gaston Ruan et Gilbert
Lasséchère d'Alfortville, d'Alphonse Bernhard, Paul Giloux, Marcel
Névraumont, Fernand Saguet, Edmond Verrier, Maurice Wind de
Maisons-Alfort).
Ils
sont conduits au commissariat du 12ème, puis au Dépôt, puis à la
Maison d'arrêt de la Santé le 26 juillet.
Ils
sont relâchés le 4 octobre, après intervention des autorités allemandes (4)
"vu la fragilité de cas, rien ne
peut être retenu contre", et après qu'ils aient signé un engagement à
"ne pas faire de propagande contre
les autorités occupantes".
Durant
toute cette période la Préfecture de police effectue des démarches pour que les
autorités allemandes ne contrecarrent pas la répression anticommuniste poursuivie
par Vichy et demande aux commissariats de faire « remonter » toutes
les affaires au cours desquelles les autorités allemandes ont fait libérer des
communistes.
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Il est à peu près certain... |
Et
c'est ainsi que le 7 octobre 1940, le commissaire de police de la
circonscription de Charenton rend compte au directeur des RG de l'arrestation
des 9 meneurs le 25 juillet précédent et de leur libération le 4 courant. Il
spécifie à son attention : "il est à
peu près certain que tous ces militants vont reprendre une activité. Leur
arrestation s'impose donc".
Gaston
Ruan et ses huit camarades sont à nouveau arrêtés le 10 octobre, emmenés au
dépôt et par décision du Préfet de Paris Roger Langeron, "internés
administratifs" au camp de "Séjour surveillé" d'Aincourt ouvert
spécialement le 5 octobre 1940 pour y enfermer les communistes arrêtés (lire
dans le blog : Le
camp d’Aincourt).
En
décembre 1940 le CSS d'Aincourt est totalement rempli. Les autorités françaises
examinent des solutions pour le désengorger : transfert des éléments les plus
dangereux à Fontevraud le 4 décembre (5) et " transportation en Afrique du
Nord (6).
Gaston
Ruan fait partie des "100
communistes les plus dangereux" qui sont transférés le 4 décembre 1940
à la Maison centrale de Fontevraud (Maine-et-Loire), considérée comme la
centrale pénitentiaire la plus dure de France, avec celle de Clairvaux.
Quatre-vingt militants communistes - emprisonnés à Fresnes, la Santé ou Poissy
avant la fin de la guerre, où ils purgeaient de lourdes peines de prison - y
ont été incarcérés depuis juin 1940, devant l'avancée allemande.
Il
y côtoie Henri
Asselineau qui sera déporté avec lui à Auschwitz, Gaston Bernard, Fernand
Alby (maire du 13ème à la Libération), Lucien Chapelain (maire
adjoint communiste de Bondy), qui seront également déportés dans des camps de
concentration allemands et qui témoigneront de la dureté du régime pénitentiaire
à Fontevraud.
De
Fontevraud, Gaston Ruan est transféré à Clairvaux le 20 janvier 1941. Le groupe
d'internés parmi lesquels il se trouve transite par les gares de Saumur et
d'Austerlitz. Ils sont rejoints à la gare de l'Est par un groupe de 68 autres
militants communistes, arrêtés le jour même à Paris. A leur arrivée à
"l'arrêt Clairvaux" de la gare de Ville-sous-la-Ferté, ils sont
transférés à Clairvaux par rotations d'un unique wagon cellulaire, escortés par
des gardes mobiles (souvenirs de Pierre Kaldor et d'Henri Hannhart). Lire dans
le blog : La
Maison centrale de Clairvaux
A
Clairvaux le directeur du camp reçoit le 26 février 1941, via le préfet de
police de l'Aube, un courrier émanant du Préfet de police délégué (Camille
Marchand) - une liste répertoriée comme "confidentiel" de "militants communistes internés
administrativement au centre d'Aincourt, conduits le 4-12-40 à la prison de
Fontevrault et transférés le 20-01-41 à la Maison centrale de Clairvaux"
dont le nom est accompagné des motifs de l'arrestation.
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RG : liste de renseignement des internés à Clairvaux |
Pour
Gaston Ruan sont les mêmes mentions qu'à Aincourt : "ex cons. Munc.pal com. d'Alfortville. A été l'un des principaux
organisateurs de la manifestation du 25-07-40 ayant pour but de reprendre
possession de la mairie d'Alfortville ".
Le
23 septembre, le préfet Jean-Pierre Ingrand, représentant du ministre de
l'Intérieur au sein de la délégation de Vichy auprès des Allemands, demande au
préfet de l'Aube de retirer de Clairvaux les internés administratifs qui y sont
"hébergés". Le 26 septembre 1941, Gaston Ruan est transféré au CSS de
Rouillé (7) où il arrive le 27 avec un groupe d'une cinquantaine d'internés.
Le
9 février 1942, il fait partie d'un groupe de 52 internés communistes du CSS de
Rouillé remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l'internent au
camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122).
Gaston
Ruan est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000». Ce convoi d’otages composé, pour
l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et
syndicalistes de la CGT)
et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur
enregistrement à Auschwitz) faisait partie des mesures de représailles
allemandes destinées à combattre, en France, les Judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions
armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et
des soldats de la Wehrmacht,
à partir d’août 1941. Lire dans le blog le récit des deux jours du
transport : Compiègne-Auschwitz
: 6, 7, 8 juillet 1942.
Après
l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y
sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp
annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp
principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les
spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et
vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les
autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Gaston
Ruan meurt à Auschwitz le 22 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp
d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 1037 et le site internet © Mémorial
et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).
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Bulletin municipal de la ville de Paris
4 novembre 1944 |
Le 4 novembre 1944, un arrêté du
Préfet de la Seine Marcel Flouret, confirme les propositions présentées par le Comité de
Libération d’Alfortville pour administrer provisoirement la commune en attente
des élections de 1947.
Le Comité de Libération a choisi de renommer d’anciens élus,
suspendus en 1939 par le gouvernement Daladier (8), puis déportés ou internés : parmi eux Gilbert Lassechère,
interné à Aincourt et Fontevrault, Henri Hannhard, alors encore en Allemagne et
Gaston Ruan, décédé à Auschwitz en 1942.
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Bulletin municipal octobre 1947 |
Le
nom de Gaston Ruan est honoré sur une plaque apposée dans le square Jean Albert
(mairie d’Alfortville). Son nom est également inscrit sur la plaque dédiée
« A la mémoire des employés de la
ville d’Ivry-sur-Seine morts pour la France, 1939-1940 », dans le hall
de la mairie. Une cellule du Parti communiste du quartier du confluent a porté son nom.
Un arrêté ministériel du 18 février 1999 paru au Journal Officiel du 8 mai 1999, porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès de Gaston Ruan. Mais reprend la date erronée portée sur l’avis du 19/10/ 1946 : « décédé le 15 novembre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Il serait souhaitable que le Ministère prenne en compte, par un nouvel arrêté, la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 et consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Lire dans le blog l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des "45000" à Auschwitz.
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Mme Ruan en 1947 |
Note 1 :
C’est grâce au témoignage d’un ancien d’Alfortville, M. Serge Samyn, qui nous a
fait parvenir des photographies de Gaston Ruan, parues dans un bulletin
municipal spécial électoral d’octobre 1947, qui rendait également hommage aux
victimes des nazis, que nous pouvons publier la photographie d’Albert Ruan, ainsi
que celle de son épouse, qui fut à la Libération la quatrième adjointe au Maire
d’Alfortville (note 2).
M.
Serge Samyn m’écrit (mel du 4 mars 2015 : « Trop jeune pour avoir connu Gaston Ruan, j'ai simplement entendu parler
de lui, lorsque j’étais adolescent, dans le Nord d'Alfortville au milieu des
années 1970. Dans ce quartier, un homme d'une soixantaine d'années vendait
le journal l'Humanité tous les dimanches, au coin d'une rue. Tout le monde le
connaissait et à divers occasions il m'arrivait de lui donner un coup de main (c’était
l’époque du Programme commun et nous étions remplis d’espérance, ou
d'illusions, comme on veut...). Il m'arrivait fréquemment de poser des
questions à cet homme, sur des événements passés dont il avait été le témoin.
Il militait dans une cellule baptisée : Ruan..."Cellule Ruan", ce nom
revenait souvent, mais qui était Ruan ? On m'apprit qu'il s'agissait d'un élu,
mort en déportation. Parmi les quelques personnes qui l'avaient
connu, il laissait le souvenir d'un homme courageux et dévoué.
Malheureusement je n'ai pas de témoignage particulier, à l’exception de ce
bulletin municipal. Bien que ne vivant plus à Alfortville, je reste
attaché à ce petit quartier du confluent et à ceux qui font partie de son
histoire. Voilà pourquoi je n'avais pas oublié Gaston Ruan ».
- Note 2 : "Sa femme, née Marie-Louise Dufouilloux, métallurgiste, reprit le
flambeau à la Libération. Elle fit partie du conseil municipal provisoire
d'Alfortville (arrêté du 4 novembre 1944), conserva son siège en 1945 et devint
deuxième adjointe au maire. Elle ne fut plus candidate à partir de 1953"
(Le Maitron).
- Note 3 : « Exode des
prisons ». Les prisons parisiennes de la Santé et du Cherche-Midi sont
évacuées manu militari à partir du lundi 10 juin 1940, sur ordre de
Georges Mandel, ministre de l’Intérieur. Le repli concerne plus de deux mille
détenus. Cette opération a pour but de transférer ces détenus de la
« prison militaire de Paris » au Camp de Mauzac (Dordogne). Au bout
de cinq jours (le samedi 15 juin 1940) au départ du camp de
Cepoy (Loiret), près d’un millier de détenus ont réussi à s’échapper.
1 040 détenus de la prison militaire sont entraînés dans un exode qui
va les conduire, à pied, jusqu’à Châtillon-sur-Loire. Cet épisode est
connu sous le nom de « colonne de Cépoy ».
- Note 4 : Fin juin 1940, période qui
suit l’arrivée des Allemands à Paris, une partie de la direction communiste
clandestine croit pouvoir obtenir de ceux-ci la reparution de L’Humanité et
des démarches sont effectuées en ce sens. Parallèlement, elle suscite des
manifestations en direction des villes administrées par des « délégations
spéciales » depuis octobre 1939 sur les thèmes : « Pour la réintégration de nos élus propres et
honnêtes » et « réintégrez
les communistes ».
- Note 5 : note du 28 décembre 1940
« Ce centre étant entièrement rempli, j’ai dû, en présence de la nécessité
de continuer les internements pour enrayer la propagande communiste, prendre
la décision d’envoyer à la prison de Fontevrault les 100 plus dangereux,
et notamment les anciens députés communistes, mais cette situation ne saurait
s’éterniser, ces locaux ne pouvant, en aucun cas, continuer à servir de centre
d’internement
- Note 6 : Le préfet Ingrand représentant
du ministre de l’Intérieur au sein de la délégation de Vichy auprès des Allemands
à Paris, envisage la « transportation » des individus les plus
dangereux du camp en Afrique du nord, suivant en cela les préconisations du
cabinet De Brinon (1) : le 28 décembre 1940, note du cabinet de De Brinon au
chef du 2ème bureau : « Jusqu’en novembre dernier, le seul camp
dont la création avait été autorisée officiellement par les Autorités
allemandes, était celui du sanatorium d’Aincourt, pouvant contenir environ 500
personnes et qui était uniquement destiné à recevoir les indésirables français de
la Seine et de Seine-et-Oise. (…). J’ai demandé, à plusieurs reprises, que l’on
envisage le transfert, en Afrique du Nord, des individus les plus
dangereux qu’un coup de main pourrait facilement délivrer en raison des
faibles moyens de gardiennage et de l’armement insuffisant du personnel ».
- Note 7 : Le camp d’internement
administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la
dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés
politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti
Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940.
D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. / In site de
l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
Note 8: Le 4 octobre 1939, le gouvernement
Daladier promulgue un décret, en application de l'article 3 du décret du 26
septembre 1939 interdisant les organisations communistes, qui suspend les
conseils municipaux à majorité communiste élus dans 27 communes de la
Seine (dont Fresnes) et dans 34 en Seine-et-Oise "jusqu'à la fin des
hostilités" et les remplace par des « délégations
spéciales ».
Sources
- Le
Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude
Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition
informatique 2012. La notice biographique a été rédigée par Claude Pennetier (tome
41, page 17).
- Avis
de recherche dans le Patriote Résistant n° 220 (1987), lancé par son fils après
le décès de sa veuve.
- Fichier
national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains
(BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée juillet
1992.
- Carton
Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), aux Archives de la
Préfecture de police de Paris. Procès verbaux des interrogatoires.
- Archives
de la police APP / BA 2374 Clairvaux : archives de la Préfecture de
police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
- © Site Les plaques commémoratives, sources de
Mémoire.
- Mel de M. Serge Samyn et bulletin municipal d'octobre 1944.
Biographie installée en 2013 et mise à jour en mars
2015 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles
rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions
Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet
1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de
mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de
reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette
biographie. Pour compléter ou corriger cette biographie, vous pouvez me
faire un courriel deportes.politiques.auschwitz@gmail.com Pensez
à indiquer les sources et éventuellement les documents dont vous disposez pour
confirmer ces renseignements et illustrer cette biographie.
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